Chantage à l’emploi, allongement du temps de travail, baisse des salaires, « accord de performance » et activité réduite pour le maintien en emploi (ARME)…,
le gouvernement met en avant son arsenal pour détruire massivement les emplois, le droit des salariés et leurs conquis sociaux.
Avec la retraite par point et la casse de l’assurance chômage notamment, ils s’acharnent à vouloir maintenir un vieux monde rétrograde pour satisfaire les intérêts du capital au détriment de l’intérêt des salariés, retraités et privés d’emplois.
60 milliards d’euros versées aux actionnaires en 2019 par les entreprises du CAC 40,90 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales et cadeaux fiscaux en tout genre par an aux entreprises.
C’est au nom du sacro-saint profit qu’ils veulent sacrifier des milliers de salariés, plonger dans la misère des milliers de familles et imposer la précarité, gage de soumission, comme avenir à la jeunesse.
Avec détermination, les salariés se mobilisent dans tous les secteurs, souvent dans l’unité syndicale, pour le maintien et le développe-ment des emplois et du potentiel de production, face aux charrettes de licenciement annoncées chaque jour.
D’autres choix sont clairement possibles.
Les revendications portées par les salariés et la CGT dans les luttes, les projets alternatifs de développement de l’emploi ouvrent des perspectives.
Il y a urgence à obtenir satisfaction à leurs légitimes combats, mettant fin aux politiques de casse.La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre Sécurité Sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès.Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative. Partout, il faut défendre nos petites fermes, la revalorisation de nos retraites comme promis. Plus de paysans, c’est plus d’emploi et c’est la dynamique de la ruralité.
La crise sanitaire a démontré combien les services publics et la Fonction publique sont essentiels notamment pour garantir à toutes et tous l’accès aux droits sociaux et aux soins. Pas de trêve estivale ! C’est avec détermination que les salariés et les agents, continuent à consacrer les jours et semaines à venir pour construire des mobilisations massives.
Plus que jamais, la mobilisation sociale doit se faire entendre : Pour une politique publique d’investissement, pour l’emploi, pour les salaires et la diminution du temps de travail, pour notre système de protection sociale, pour nos retraites, dans un environnement protégé, pour des Services Publics renforcés…
C’est tout le sens de l’appel à la mobilisation et à la grève du 17 septembre prochain !