MANIFESTATIONS ET GREVE ILLIMITEE A PARTIR DU MARDI 14 SEPTEMBRE
Rendez-vous à 14h devant l’accueil de l’hôpital d’avranches
Nous réclamons l’augmentation des effectifs, le maintien des lits et des services,
Nous disons NON à toutes les sanctions, NON aux suspensions de rémunération !
La loi relative à la gestion de la crise sanitaire impose l’obligation vaccinale pour les salarié.e.s du secteur de la santé et de l’action sociale mais aussi le pass sanitaire pour les patients.
Son application conduirait à des régressions sociales inédites et inacceptables.
A compter du 15 septembre, de nombreuses-nombreux collègues publics/privés sont menacé-e-s d’une suspension de leur rémunération alors que le gouvernement n’a cessé de faire des économies en fermant des milliers de lits laissant soignants et patients dans des conditions indignes !
La CGT n’est pas opposée à la vaccination car elle est une des réponses à la crise sanitaire. Par contre, elle est FORMELLEMENT opposée à l’obligation et à toutes sanctions que ce soit à l’égard des collègues qui refuseraient de se faire vacciner ou de faire connaitre leur statuts vaccinal à l’employeur mais aussi à toutes fermetures de lits ou de services…. En déplaçant la responsabilité sur les personnels, le gouvernement veut se dédouaner de ses responsabilités et de ses manquements.
Un combat aussi pour les usagers !
Et oui, le passe sanitaire met à mal l’égalité d’accès aux soins pour l’ensemble de la population. C’est contraire à l’éthique des personnels de santé et d’action sociale car il instaure un contrôle et une surveillance généralisés sur la population. Le contrôle du pass sanitaire ne fait pas partie des fonctions des professionnel.le.s de santé déjà débordé.e.s par leur charge de travail. Cela
remet en cause le sens du travail pour l’ensemble du personnel vacciné.e.s ou non!
Jeter dehors des personnels, épuiser ceux qui restent, remettre en cause de manière brutale l’accès aux soins des patients, fragiliser l’ensemble des structures, bafouer toutes les règles, tous les droits… Pour la CGT, c’est NON !